16/12/2019 09:00Brèves du 16/12/2019

Les nouveaux devis normalisés en optique et audiologie sont arrivés

Les modèles définitifs du devis normalisé en optique médicale et en audioprothèse prévus par l’arrêté du 29 août 2019 entreront en vigueur au 1er janvier 2020. Ils prévoient les modalités d’information du consommateur sur les prix des produits et les prestations susceptibles d’être prises en charge par le régime de Sécurité sociale au titre de l’assurance maladie. Ces modèles qui tiennent compte du lancement de la réforme du 100 % santé sont adoptés pour une durée d’un an, afin de procéder à d’éventuels ajustements à l’issue de la première année d’application. Une foire aux questions à l’attention des professionnels a également été mise en place par la DGCCRF.

La Mutualité regrette l’abandon des établissements privés d’intérêts collectifs (Espic)

Alors que le Premier Ministre vient d’annoncer une série de mesures pour l’hôpital public, la Mutualité Française dénonce une inégalité de traitement vis-à-vis des établissements privés d’intérêt collectif (Espic) alors que leur rôle dans l'accès aux soins sur les territoires est aujourd'hui incontournable en complément de l’offre publique. Pourquoi ces établissements privés d’intérêt collectif (Espic) seraient-ils exclus des mesures visant à accompagner les débuts de carrière des soignants et à renforcer l’attractivité des hôpitaux situés dans les territoires en tension s’interroge la Mutualité Française qui gère 80 établissements hospitaliers.

Vers la fin de la majoration des indemnités journalières liée au nombre d’enfants à charge

Actuellement l’indemnité journalière (IJ) maladie est égale à 50 % du salaire journalier de base ou à 66,66 % pour les assurés ayant au moins 3 enfants à charge à partir du 31ème jour de l’arrêt de travail. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit de supprimer cette majoration et de fixer un taux unique de remplacement déterminé sur la base des revenus antérieurs, quelle que soit la composition familiale. Ces dispositions s’appliqueraient aux arrêts de travail prescrits à compter du 1er juillet 2020 et à ceux prescrits avant cette date dont la durée n’a pas atteint 30 jours consécutifs au 1er juillet 2020.