21/03/2024 09:00Bilan consultations de psychologie : mise en valeur de l’action des complémentaires santé

soutien psyLe Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé, début mars, une révision du dispositif de financement par la Sécurité sociale appelé "Mon soutien psy". Ce dispositif, mis en place pour offrir un soutien psychologique aux citoyens, à la sortie de la crise sanitaire n'a en effet pas atteint les résultats escomptés.

  • Ainsi, entre avril 2022 et septembre 2023, seuls 199 260 patients ont utilisé ce service, avec une moyenne de seulement 4,9 séances par personne. Cette situation est considérée comme un échec.
  • Pour remédier à cette situation, le Premier ministre propose plusieurs réformes. Il suggère notamment de permettre aux jeunes d'avoir un accès direct à un psychologue, et d'augmenter le tarif de remboursement de la consultation, qui n’est aujourd’hui remboursée par la Sécurité sociale qu’à hauteur de 30 euros ; ce qui est bien au-dessous des tarifs habituellement pratiqués par les psychologues libéraux.
  • Si l’on compare ce dispositif "Mon soutien psy", financé par le Régime Obligatoire de la Sécurité sociale, avec celui lancé un an après le premier confinement par les complémentaires santé, on constate que la plupart des organismes, dont votre mutuelle la SORUAL, ont pris en charge un forfait de quatre séances chez un psychologue, jusqu'à 60 euros maximum chacune, et ce, dès le premier euro dépensé.
  • En 2022, les sommes prises en charge ont été ainsi significativement plus élevées pour les complémentaires santé, atteignant 110 millions d'euros, par rapport aux 1,6 million d'euros pour le dispositif de la Sécurité sociale "Mon soutien psy". Cette différence est attribuée principalement au faible nombre de psychologues participant au dispositif "Mon soutien psy", avec seulement 2 556 psychologues conventionnés.

Pour remédier à cette situation, la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF) propose un soutien financier supplémentaire, pour revitaliser le dispositif et encourager davantage de psychologues à y participer.